Poèmes Cardinaux

Cette composition pour cordes et solistes est inspirée par la poésie contemporaine méditerranéenne. Les expérimentations musicales effectuées en duos autour de celle-ci sont devenues des créations autonomes pouvant être présentées séparément.


 

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Poèmes Cardinaux#1 – Lùm

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Weill / Montanaro

Les photographies en mouvement d’Etienne Bertrand Weill offrent des poèmes visuels rayonnants et se prêtent volontiers à une illustration musicale. Par leurs parcours ouvert à différentes esthétiques et à l’improvisation, c’est tout naturellement que les flûtistes Éléonore Weill (petite-fille du photographe) et Miquèu Montanaro (compositeur et multi-instrumentiste) ont développé ce projet.
Dans une atmosphère envoûtante, ils dialoguent de flûte à flûte. L’originalité et la richesse des sons répondent ensemble à la beauté des images qui donnent à rêver, penser, imaginer, se perdre, se laisser emporter.


Poèmes Cardinaux#2 – Arpa

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Martin / Montanaro

Avec Roxane Martin (harpe) et Miquèu Montanaro (flûtes). C’est avec une sensibilité occitane que Miquèu Montanaro compose cette pièce pour flûtes et harpe classique, au sortir d’une expérience musicale et poétique à Cuba en 2012. Il offre ici une oeuvre en toile d’araignée, fragile et souple, qui prend tout son sens dans l’éclairage particulier qu’apportent les poèmes en prose de Max Rouquette. Une poésie ancrée dans son territoire de vie, parlant de ce qui l’entoure au plus proche : pierres, sources, arbres, un bestiaire intime qui soulève en chacun une grande émotion.




Plus de vidéos : ARPA résumé concert 2014 / ARPA New York 2014 / ARPA Québec 2014


Poèmes Cardinaux#3 – Hypnos

Montbel / Montanaro

Les deux protagonistes épaulés par le poète lancent mots et musiques, thèmes et rifs, matières sonores et mélodies limpides, compositions, variations, création dans l’instant et mémoire des peuples. Dans la lignée de la musique « imaginogène », les deux instrumentistes mettent en parallèle la rugosité de la langue du poète provençal et celle de leurs instruments : Cornemuses, chabrette, clarinette en roseau, voix pour Éric Montbel.
Flûtes, galoubets tambourin, accordéon, voix pour Miquèu Montanaro se répondent, s’interpellent, chantent et grincent, rêvent.


Poèmes Cardinaux#4 – Néo Cimbalum Mundi

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Rossé / Montanaro

C’est à un périple à travers le monde que nous convient Miquèu Montanaro et François Rossé. Ces deux musiciens, compositeurs et improvisateurs ont en commun la curiosité pour le mélange des genres et leurs renouvellements esthétiques. Dans ce duo, ils font s’entrelacer les timbres des instruments pour emprunter le parcours de deux livres du poète Blaise Cendrars « Du Monde entier » et « Au coeur du Monde ». New York, Transsibérien, Panama… les paysages sonores se succèdent et deviennent voyage, émergeant du piano comme lyre occidentale et de la flûte comme couleur de lointains.


Poèmes Cardinaux#5 – Silenzio

Rizzo / Montanaro

Compositions, variations et improvisations musicales autour des poèmes de Patrizia Cavalli

Carlo Rizzo (tamburello)
Miquèu Montanaro (galoubet-tambourin, flûtes)

Poursuivant son travail d’expérimentation en duo liant musique et poésie, Miquèu Montanaro choisit avec Carlo Rizzo de dialoguer autour des poèmes de Patrizia Cavalli.
Poétesse contemporaine vivant à Rome, Patrizia Cavalli dévoile des textes rythmés, d’une intensité frappante, sur les thèmes de la vie, la mort, le temps et le corps.
Qu’est-ce qui rend si grande la poésie de Patrizia Cavalli ? (…) Immédiatement, vous remarquerez une particularité: que la pensée dans sa poésie se déplace jusqu’à ce qu’elle atteigne un point inattendu.
Caterina Bonvicini, in «il Fatto Quotidiano»

Dans Andrò all’inferno certo andrò all’inferno, Patrizia Cavalli utilise l’hendécasyllabe comme Dante dans toute la Divina Commedia. Selon le système métrique italien, l’hendécasyllabe est un vers où l’accent est sur la dixième syllabe métrique. Parmi les vers de la poésie italienne, c’est celui où les places des accents sont les plus variées. Toutefois, dans le cadre de l’épopée, ils sont fixés en sixième ou quatrième position. En raison de sa flexibilité, l’hendécasyllabe a longtemps été le vers favori des poètes italiens, et le plus utilisé. C’est la principale métrique de la poésie italienne et la plus importante dans toutes les formes, telles que la ballade, la chanson, le sonnet… Il en résulte des poèmes très chantants à l’écoute.
Il y a peu de poètes contemporains capables comme Patrizia Cavalli d’utiliser une telle technique raffinée et complexe tant dans la plus rapide improvisation que dans la plus surprenante construction narrative et discursive. Les mesures métriques classiques lui sont naturelles et familières aussi bien que le lexique et la syntaxe de la langue d’expression contemporaine. Pas de poétisme ni de maniérisme. Le lecteur de cette poésie pourra avoir la sensation que certains des classiques les plus lointains et les plus aimés sont présents dans cette langue poétique sans être jamais évoqués ni imités, comme formes intemporelles ou démons propices.

Carlo Rizzo et Miquèu Montanaro choisissent de confronter cette poésie contemporaine qui puise aux sources tout renouvelant leur propre relation aux musiques traditionnelles d’Italie et de Provence. Leur connaissance des trois langages – contemporain, improvisé et traditionnel – leur permet d’évoluer dans un cadre libre mais familier, inventif mais relié, nouveau mais ancré dans un monde Méditerranéen qu’ils ont arpenté de rencontres en rencontres.


Poèmes Cardinaux#6 – Les Blessures

LesBlessures_slideshowOk©Mohamed Benomari

Lassaque-Dekkaki-Achiary-Montanaro

Poursuivant son expérimentation liant musique et poésie, Montanaro choisit avec Benat Achiary, (chanteur basque) et Anouar Dekkaki (moqaddem Issaoui de Meknès) de dialoguer autour de poèmes en Français, Basque, Occitan, Italien et Arabe. En invitant Aurélia Lassaque à s’inspirer du Maroc pour en donner une lecture occitane il perpétue ainsi sa mission de passeur à travers la confrontation féconde de poèmes choisis (chantés, récités en cinq langues) et d’une musique traditionnelle renouvelée laissant une large place à l’improvisation. Après une résidence fructueuse à Meknes, des concerts au Maroc, le quatuor continue son périple humain et musical.

Déjà forte de plusieurs expériences musicales au Maghreb dont l’enregistrement de “Un pont sur la mer” la Nouba de la 25ème heure, la création Asmae (F.Atlan, M. Bekkas, R.Zeroual, D.Zniber, D.Regef…) , La création de l’Âme Nue (Laurence Bourdin, Fouad Didi) la Cie Montanaro fait encore chanter les deux rives de la Méditerranée d’une seule voix.

Benat Achiary : chant
Aurélia Lassaque : récitante
Anouar Dekkaki : percussions, chant
Miquèu Montanaro : galoubet-tambourin, flutes

Projet soutenu par Résidence à L’institut Français Maroc, La DRAC PACA, La région PACA, le département du Var, la Commune de Correns.


Poèmes Cardinaux#7 – Coma Aquò

Pesce / Montanaro

Création Novembre 2015 partagée dans la poésie dessinée d’Edmond Baudoin

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